Interview exclusive Richard Huera : "Mon objectif est de pouvoir courir en Europe en 2021"

27/05/2020
Pasion por el ciclismo
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□C.A : Comment avez-vous commencé à faire du vélo ?

■R.H : J'ai commencé à 13 ans, dans ma ville natale (El Playón de San Francisco, Sucumbios). Tout cela s'est fait grâce à mon père qui m'a enseigné ce sport car lui aussi était cycliste, il a cru en moi et m'a soutenu inconditionnellement. Depuis le début je suis tombé amoureux du vélo et maintenant c'est devenu mon métier et c'est quelque chose auquel j'ai apporté beaucoup d'importance.


□C.A : Que pensez-vous de votre Tour Colombia 2.1, êtes-vous satisfait ?

■R.H : Cela m'a apporté énormément d'expérience et d'apprentissage, c'était un rêve devenu réalité de pouvoir courir avec mes idoles : Esteban Chaves et Julian Alaphilippe.
Être sur la ligne de départ du Tour Colombia 2.1 était déjà un accomplissement important et en plus pouvoir obtenir un bon résultat avec des cyclistes World Tour me motive beaucoup pour ma carrière sportive.

□C.A: Avant le coronavirus, quels étaient vos objectifs pour la saison 2020 ?

■R.H : Mon calendrier était axé sur les compétitions colombiennes. Les objectifs étaient de gagner la Vuelta a la Juventud et de jouer un rôle intéressant sur la Clasico RCN. Et s'il y avait la possibilité avec la sélection équatorienne : le Tour de l'Avenir, les championnats panaméricains et les mondiaux...

□C.A : Que vous apporte le fait de pouvoir vous entrainer quotidiennement avec vos amis qui sont désormais professionnels à El Playon San Francisco ?

■R.H : Je pense que cela m'apporte énormément à la fois physiquement et mentalement car ils nous transmettent toujours de la confiance et qu'avec l'effort nous pouvons aller très loin. J'ai une très bonne relation avec tout le monde et j'essaie d'être une "éponge" pour absorber toutes ce savoir...

□C.A : Pensez-vous que vous allez courir en Europe ?

■R.H : Oui, c'est clair. Mon objectif est de pouvoir courir en Europe en 2021, mais avec ce problème du coronavirus ça a été difficile pour nous car il n'y a pas de compétitions et donc je ne peux pas me montrer devant les équipes étrangères. Pour le moment, il faut avoir de la patience, continuer à se concentrer sur la préparation et obtenir de bons résultats lors de la fin de saison.

□C.A : Quel est votre rêve ?

■R.H : C'est gagner l'un des 3 grands tours, en particulier le Giro d'Italia, car il convient très bien aux Latino-Américains. En plus de ça, remporter un championnat du monde sur route, je pense que c'est un rêve pour tout cycliste de pouvoir porter le maillot arc-en-ciel...